"Moi, je m'inscris complètement contre tous ces chanteurs fabriqués et je n'hésite pas à le dire. Mais je sais pertinemment que c'est une attitude qui dérange et qu'on va me le faire payer un jour." (Nicolas Sirkis, Indochine)

Bon, alors, "Un soir, je rentre chez moi et je dis à ma femme : «Eh, Josiane, tu ne crois pas que toi aussi tu devrais le faire le Ramadan ! Mais, non, oh, tu prends tout de travers aussi. Il n'y a pas de quoi fouetter Aïcha !»", OK, là, un blanc pour les rires, "Remarque, chez les arabes, les femmes portent le voile, chez nous, elles portent les courses, ah, ah, ah !", patati, patata, "c'est comme les infirmières, elles sont nues sous leur Boubka", etc. Ensuite, y'a la partie où tu dis qu'"il faut respecter la femme", machin, tout ça, et "Par exemple, avec bobonne, j'y suis allé avec galanterie, et puis, de fil en aiguille, comme on disait avant Simone Weil, paf, j'annonce la couleur ! «Pas la peine de rougir. Tu es outrée, tu seras trouée !»". Euh... Ouais. Pourquoi pas. Après, tu repars sur le voisin sub-saharien, où tu dis que tu l'as vu sous la douche au foot et que t'es "resté un peu sur ta...". Là, tu coupes avec "Ouais, mais ce n'est pas vraiment un noir, c'est un Martiniquais !", et p'is le feu d'artifice final, "Attention, il ne faut pas les confondre ! Sinon, ils se vexent ! Moi, au début, j'étais comme vous, je me disait «Un noir, c'est un noir. C'est des dents blanches et deux bras qui pendent !», et bien non. Il y a des subtilités dans le noir. Par exemple, il y a le noir surdiplômé ! Enfin, dans l'échelle noire, bien sûr ! Vous savez qu'avec le bac, on est minimum ministre là bas !", parfait, suivi de "Par exemple, nos trois millions de chômeurs, et bien, chez les Congolais, ils seraient tous chefs d'escadrille !". Mouais, ça, l'problème, c'est qu'c'est presque bon comme vanne. Bon, tant pis. Et p'is, la chute : "Quoi qu'il en soit, je ne donnerais pas ma fille à un noir ! Et mon fils non plus, d'ailleurs !". Voilà. Ca, au moins, on est sûr qu'c'est pas trop subtil.

Pff... Bon, laisse tomber. On verra d'main...

P'têt' un peu brut, quand même.

...

Ch'peux pas m'empêcher de... Ca me laisse un peu perplexe, ce nouvel édito, là, "La playmate des singes". Balancer les pires trucs en s'abritant derrière le second degré, c'est facile, quoi. Le test, ce serait... Si ça fait rire les fachos, c'est que... Nicht gut.

Toujours avec tes concepts foireux... "A l'armoricaine, trois rires par minute". A mon avis, à un moment, le lecteur va s'rend' compte, quoi, qu'on s'fout... M'fin, moi, si j'étais eux...

Eh, mais c'est... C'est Intervilles.

Heureusement qu'on fait pas payer, sinon on s'rait poursuivis pour escroquerie.

Avec Naguy Lux.

Le trip, ce s'rait d'se prendre un procès par Bézu !

A mon avis, on aurait presque pu nous épargner ça.

La tripe, je kiffe !

T'imagines... Avec les yeux écarquillés, on voit rentrer Zubé dans l'tribunal, genre Don Corleone, lunettes noires, gardes du corps... Ouaaahh... "Procédure numéro B152-14, André Besuccini, dit «Bézu», contre www.hunlich.com. Accusé Cielmarcheur, levez-vous. Que plaidez-vous ?"

Gillette. 53 lames. Pour nous, les hommes.

"Monsieur Marcheur, dans quel but avez-vous retranscrit les paroles de «Moi vouloir du couscous» sur la page d'accueil de votre site Internet ?"

Râhh, biâtche de télécommande...

J'sens qu'ce s'ra pas facile d'lui expliquer, au juge. Ni aux experts psychiatres. "Et donc, «c'est drôle ...parce que ...ce n'est pas drôle» ? Vous êtes sûr ?"

Bon, et, mais, qu'est-ce elle fait là ? J'vais pas l'attend' éternellement, moi.

Le bal des pompiers à Mâcon.

R'marque, c'est vrai que, pour hunlich, j'aimerais bien explorer d'autres mécaniques comiques que "le balancé d'photo débile en pleine page". Surtout si on veut passer au long métrage un jour...

C'est où Mâcon ?

Tout un répertoire de la jovialité à défricher à la machette... Comme Intervilles.

P'tain... 21h. 'Pas gagné ça, encore.

C'est pas en région parisienne ?

En tout cas, pour le film, j'ai d'jà la trame, les personnages, Jean-Mamadou, le Commandant Speskek, Naomi Mathy, Roland Bagdad, Jackie Lonil, Anny Corbier...

Non, ch'confonds avec Alençon.

En plus, Mâdame n'a pas de portable...

Ah, "Mâcon (71)". Euh, "71" ? Remarque, j'pourrais m'lever et r'garder dans l'dictionnaire. C'est pas... Allez, i' m'énervent ces enculés là, à habiter dans des bleds t'sais même pas où c'est. J'vais m'faire cinq minutes de Fashion TV, moi, tranquillou...

Cent ...quarante ...sept.

Ahhh...

L'épaule, je plane !

"Bip" ? SMS. Mon paternel ...qui ...me conseille ..."les marionnettes du zizi". Bon.

"Ah, qu'elles sont jolies les filles de Pompéi."

Eh, mais, j'aurais presque faim, moi.

Le type qu'a inventé le SMS, j'crois qu'à force de s'retourner dans sa tombe, euh, on l'appelle Retournator.

Ch'ais pas s'il en reste des yaourts. Remarque, j'pourrais manger un, euh, "fruit".

MCM.

Mais, bon, pareil, i' faudrait qu'j'me lève à la base... A moins que, en imitant le cri du yaourt... "Où es-tuuuuuuu ? Viens voir tonton Mimile". Oh ? Mouais, ça sent l'échec tout ça.

"...mais quels mots je ne veux pas chanter, ça je sais". Calogero.

Ca, pour l'aider à déménager, elle le trouvait mon number...

Encore des pompiers.

Alors que, quand t'as b'zoin d'elle, e' répond plus à côté que Bekham.

Et une pompière. Lourde.

T'jours pas d'yaourt à l'horizon.

Faut faire gaffe, parce que c'est l'genre de soirées où tu pourrais t'retrouver là, amorphe, à zapper comme un con, jusqu'au coup d'barre fatal, comme Fallières.

Ouhlà, que de violence.

J'me d'mande comment i' f'zaient les Cro-Magnon, en pareilles circonstances.

J'n'ai qu'une chose à dire : pose ton gun, avant qu'il y ait Magdane.

"Tiens, j'ai un creux, j'vais aller m'marave un sanglier dans les bois" ?

J'm'rais bien faire une parodie de "The Shield". Ca s'appellerait "The Childéric" et, euh, ce s'rait les pompiers d'Mâcon qui lutteraient contre des gangs de roux.

'Pas la peine d'êt' tatoué et tout si c'est pour chanter des trucs aussi conventionnels. C'est d'la rébellion d'surface. De grande surface.

Le jarret, j'éjacule !

Il en faudrait vachement des roux.

...

Eh, mais, comment ça elle appelle de chez elle ? Oh, putain...

Ouais.

...

Ah ?

...

Bah, alors, tu fais quoi ?

...

Demain ? 'Fin, moi, d'main...

...

Et, quoi, i' faut qu'ch'te l'amène alors ?

...

Pasqueu, bon, au départ, c'pas trop mon problème, qu'tu récupères ou pas ma perceuse pour le week-end.

...

Ouais, bah, dis à Enrico Macias qu't'as b'zoin d'la caisse...

...

Nan, rappelle-moi quand t'en sais plus et p'is on avisera.

...

Hmm, mouais, à plus, miss.

...

En fait, j'me f'rais bien des saucisses cocktail.

Euh... Soit c'est la soirée hommage à Jean Lefebvre, soit c'est M6.

J'me d'mande qui c'est qu'a inventé ça, les saucisses cocktail.

"Mon curé chez les gendarmettes au clair de lune".

P'têt' Mister Cocktail. Quel trait d'génie, quand même...

Tiens, Lenny Kravitz.

Ch'ais pas si i' v'nait plutôt du monde de la saucisse ou de celui du cocktail... Hmm, j'dirais qu'on sent plutôt l'affiliation saucisse.

Lui, ça fait longtemps qu'on l'a pas vu, son cul.

Et là, soit la weed a causé des dommages irréversibles, soit c'est Papa Schultz.

'M'étonne un peu qu'Comédie présente ça comme une "série culte".

Remarque, dans l'incroyable appauvrissement culturel généralisé...

Sans jouer les pisse-froid, la chose qu'on peut s'demander, c'est, putain, où s'arrêtera la chute ? "How low can you go ?", comme disait Tito. En vingt ans, on est passé d'Jean-Sébastien à Jean-Pascal. Qu'est-ce que ce s'ra dans vingt ans ? J'vois vraiment pas c'qui pourrait inverser la tendance. C'est dramatique. Un jour, on va s'réveiller avec Samy Nacéri président d'la République.

Hein, qu'est-ce t'en penses, Schultzie ?

Raus!